2 février 2013
Mémoires d'un homme d'acier
Qu’importe les vents. Qu’importe les tempêtes.
J’arriverai à temps, pour le son des trompettes.
Que le ciel me soit clément. Que les étoiles me guettent.
J’approche à pas de géant. Que le destin m’arrête !
Je comprends la vitesse. J’appréhende le son.
Je vis une messe qui jamais ne s’interrompt.
Les oiseaux pour compagnons. Les nuages pour horizon.
Qu’importe ma destination, voler est ma condition.
Fils de l’univers. Je vis en Terre étrangère.
Pour exaucer des prières, d’un monde en manque d’air.
Et quand mes yeux se sidèrent, devant une créature ordinaire,
S’envole alors mon âme éphémère, qui rejoint celle de mes illustres paires.
S.
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