Guidé par un ange noir
Perdu dans les tréfonds du monde
Où le soleil ne traverse plus les hauts pins
Au détour d’un long chemin
J’aperçu une étrange onde
Je suivi cette forme A pas de velours,
Et sans détour, elle me ramena au jour
Disparu dans l’accueillante lumière
Je remerciais cette sombre poussière
Sans qui je n’aurai su retrouver la chaleur de l’air.
Extrait du Recueil de Jonath Ancelin
Rencontres et Poésie, Volume 1: Voyage en Verte Terre
Une Haine d'Amour
Héritage de notre amour
Tu es, mon enfant, l’unique souvenir de ce jour
Ta venue engendra la pire des malédictions
Car elle emporta avec elle la plus belle des bénédictions
Des nombreuses femmes que j’ai aimé
C’est à ta mère que revient tout mon cœur
Car elle l’emporta dans la durée
Me baignant dans un inconnu bonheur
Et si ma mémoire me joue quelque fois des tours
Un seul regard sur toi me rappelle à elle
Car dans tes yeux je devine ses contours
Alors que mon âme rejoint l’éternel
Je me sens pourrir
Dans des beaux draps de soie
Je me sens mourir
De ne pas être dans ses bras
Et chacun de tes regards
M’assassinent de ses yeux bleus
Comme un reflet de miroir
Comme un souvenir qui m’efface peu à peu
Je te hais de plus en plus fort
Mais ta présence m’enivre de bonheur
Et je te contemple comme un trésor
Malgré les stigmates de mon coeur
L'autre Prisonnier
Victime d’une chasse aux sorcières
Je croupis dans une prison de pierre
Où nul rayon de lumière, Ni aucune bouffée d’air
Ne vient exaucer mes longues prières
A mes côtés, hommes et femmes pleurent leur innocence bafouée
Tous coupables aux yeux des aveugles justiciers
Qui choisissent la douce simplicité d’un faux procès
A la véritable quête de la vérité.
Ne cherchez point une raison à cela
Je vis dans un monde en manque de Foi
Et si par mes actes ou mes choix
L’on m’accuse d’un quelconque Sabbat
Alors j’affronterai fier et droit
Cette potence qui me tend les bras
Nul feu ne me ferait être qui je ne suis pas
Car Ailleurs, nul Dieu ne me pointera du doigt
Des flammes, je basculerai dans la postérité
Des nuages, je continuerai à vous hanter
Car des cendres séchées je renaîtrai
Retenez le : Mon nom est liberté
Extrait du Recueil de Jonath Ancelin
Rencontres et Poésie, Volume 4: Détours et Imprévus
Avant de commencer...
Les histoires font l’Histoire sans même en avoir conscience
Celle-ci est celle qui a le plus d’importance.
Je vous parle d’une histoire que l’Histoire elle-même a oublié.
Un récit que le souvenir ne peut plus appeler.
Je ne compte plus les récits qui ont écarté l’histoire de ce conte
Je vais vous conter la seule histoire qui compte.